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11 janvier 2014

Juana Azurduy (1780-1862)

 

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Juana Azurduy de Padilla est née à Toroca, Province de Chayanta, Bolivie, le12 de juillet de 1780. Fille d’un « créole » et d’une indigène, elle a du comme telle, supporter le stigmate social subi par les métisses de la colonie. Elle fut élevée au Couvent de Santa Teresa de Chuquisaca et à 22 ans s’est mariée avec Manuel Asencio Padilla.

Lors de la révolution de Chuquisaca, le 25 mai 1809, Juana et son mari ont rejoint le mouvement révolutionnaire. Le couple s’est enrôlé dans les milices qui se préparaient à défendre le gouvernement révolutionnaire. A l’époque de l’indépendance, il n’était pas rare de rencontrer des femmes menant des actions liées à la guerre.

L’échec de l’émeute n’a pas diminué la ferveur de Azurduy. Après la révolution à Buenos Aires le 25 mai 1810 est arrivée à Alto Pérou une armée commandée par le général Antonio González Balcarce. Les Azurduy ont appuyé le nouveau gouvernement patriote et ont recruté des centaines de voisins pour défendre la forêt entourant Chuquisaca, de l’avancée « royaliste ».

Las chroniques de l’époque racontent le terrible sacrifice fait par Juana Azurduy pour l’indépendance. A cause de la guerre, elle a vu mourir ses quatre enfants. Bien qu’enceinte elle a continué à participer à la lutte, sans montrer des signes de peur pour son intégrité physique.

Le 20 de juin 1811 les troupes patriotes, désormais sous la responsabilité du général Manuel Belgrano, ont été battues à la bataille de Huaqui. L’Alto Pérou est retourné sous le pouvoir des royalistes sous la direction de l’implacable général José Goyeneche. Juana Azurduy et son mari ont battu en retraite aux cotés de Belgrano et ont fait face aux cotés d’autres patriotes les déroutes de Vilcapugio et Ayohuma en 1813.

Les Azurduy, devenus chefs de la milice de Chuquisaca, se sont consacré à la guérilla. Ils attaquèrent les espagnols par surprise et coupèrent les routes à leurs représentants. Ils pouvaient tant attaquer dans la forêt que dans les rues. Le 8 mars 1816 Juana organisa une attaque contre la colline de Potosí et réussit à prendre, de ses propres mains, l’étendard du régiment royaliste ennemi.

La réputation de Juana Azurduy fut telle que le gouvernement de Buenos Aires lui donna le rang de Lieutenant Colonel après le combat de Villar en novembre de 1816. Mais Juana n’eut pas le temps de le fêter. Le 14 novembre, elle fut blessée durant le combat de La Laguna. Son mari accouru pour l’aider et fut tué par un soldat espagnol.

Le gouvernement de Buenos Aires décidait d’attaquer les « réalistes » par le Chili y la guerre sur la frontière nord devint défensive. La combattante rejoint les forces du saltegno Martín Miguel de Güemes et sous son commandement a participé à plusieurs actions. Cependant, la naissance de son cinquième enfant l’a obligée à laisser la lutte et quand elle fut prête pour retourner à la bataille, les royalistes battaient en retraite sur tous les fronts.

Elle a passé ses dernières années dans la pauvreté et l’oubli. Ses propriétés en Bolivie, confisquées par les royalistes ont été données à de nouveaux propriétaires et Juana passa des années à essayer des les récupérer. Elle mourut, curieusement, un 25 mai 1862, alors que non loin on célébrait l’indépendance qu’elle avait aidée à construire.

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