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21 mai 2012

Élection présidentielle en République Dominicaine

 

Un ancien président dont le mandat unique a pris fin avec la pire crise économique de l’histoire moderne de la République dominicaine tentera d’obtenir un pardon, dimanche, alors qu’il fera face à un vieil adversaire dans ce qui devrait être une élection serrée pour déterminer qui dirigera la principale destination touristique des Caraïbes.

L’ancien président Hipolito Mejia, un populiste prompt aux gaffes, avait triomphé de son rival Danilo Medina lors de leur dernier affrontement, en 2000. Le mandat présidentiel de quatre ans de M. Mejia s’est toutefois terminé de façon désastreuse, avec une crise bancaire qui a torpillé l’économie et causé tant de misère et de pénuries que des dizaines de milliers de personnes ont fui le pays et que les électeurs l’ont remercié après seulement un mandat.

Le duo se retrouvera à nouveau lors de l’élection présidentielle de dimanche, et plusieurs sondages laissent penser que le candidat du parti au pouvoir Danilo Medina pourrait l’emporter avec un peu plus de 50 pour cent des voix, évitant ainsi un second tour.

Après huit ans de présidence de Leonel Fernandez du Parti de libération dominicain (PLD), la question est de savoir si suffisamment de temps s’est écoulé pour que les électeurs donnent une nouvelle chance à M. Mejia, a indiqué Rosario Espinal, directeur du Latin American Studies Center de l’Université Temple, à Philadelphie.

Selon lui, l’élection dépendra de la faible part d’électeurs qui ne sont pas liés au PLD ou au Parti révolutionnaire dominicain (PRD) de M. Mejia.

Le président Fernandez ne se représente pas pour un troisième mandat consécutif. M. Medina, âgé de 60 ans, est un cacique du parti qui a promis d’améliorer, mais pas d’apporter des changements importants aux politiques du président sortant, qui a lancé une importante campagne de travaux publics qui comprend un système de métro ressemblant à celui de New York.

La politique de la République dominicaine tourne largement autour du PLD et du PRD. Les deux ont été fondés comme étant des partis marxistes par Juan Bosch, président pour un an en 1963 avant d’être renversé lors d’un coup d’État. Les deux formations en sont venues à soutenir le libre-échange, des politiques généralement favorables au milieu des affaires et à tisser des liens étroits avec les États-Unis.

Associated Press
Saint-Domingue, 19 mai 2012.

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