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10 décembre 2009

Alfredo Astiz,
tortionnaire des religieuses francaises
Alice Domon et Leonie Duquet,
devant la Justice argentine.

 

Communiqué de Presse
Paris, 9 décembre 2009

ALFREDO ASTIZ,
TORTIONNAIRE DES RELIGIEUSES FRANCAISES
ALICE DOMON ET LEONIE DUQUET,
DEVANT LA JUSTICE ARGENTINE.

Ce vendredi 11 décembre 2009 s’ouvrira à Buenos Aires, devant le Tribunal Oral Fédéral N° 5, après 32 ans années, jour pour jour, d’impunité, le procès de l’ancien officier de marine Alfredo ASTIZ et de plusieurs anciens militaires, mis en accusation pour l’enlèvement,
les tortures et la disparition des deux religieuses françaises, Alice Domon et Léonie Duquet, victimes, avec 14 autres Français et des milliers d’Argentins, de la dictature argentine (1976/1983).

Alfredo Astiz avait été condamné par la Cour d’Assises de Paris le 16 mars 1990 à la réclusion criminelle à perpétuité et durant les années qui suivirent les familles des deux victimes demandèrent, à de nombreuses reprises, son extradition, demande à laquelle les autorités
de Buenos Aires n’ont jamais accédé.

Si les familles Domon et Duquet ainsi que leur avocat, se réjouisssent vivement de ce qu’enfin, après une longue période d’impunité et suite à l’annulation des lois d’impunité, l’un des principaux auteurs de la
disparition de leur parente, soit mis en jugement par la justice argentine, elles demeureront, tout au long de ce procès, vigilantes, compte tenu des décisions d’une clémence inexpliquée rendues, il y a peu, par la même justice contre des criminels semblables.

Elles demandent dès à présent au Tribunal d’appréhender les faits comme constitutifs d’une politique systématique d’élimination de partie de la population, c’est à dire comme constitutifs d’un crime contre l’humanité et de prononcer des condamnations en conformité.

Famille Domon
Famille Duquet
Maître Sophie Thonon-Wesfreid

El Correo. Paris, 10 decembre 2009.

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