Agroalimentaire : Un plan stratégique 2016-2020 pour l’Argentine

La Présidente argentine a présenté un « Plan stratégique pour l’agro-alimentaire » pour 2016-2020, qui confirme le rôle de l’argentine comme grand pourvoyeur de denrées alimentaires dans le monde. L’objectif est d’atteindre 157 millions de tonnes de grains contre 100 aujourd’hui, d’ici une décennie.

Encore faut il que cela soit bien contrôlé pour ne pas faire de désastre sur les terres et obérer la production à terme, et que les cultures choisies ne le soient pas au détriment de la souveraineté alimentaire du pays.

Le plan a justement trois axes : la souveraineté décisionnelle de l’Etat ; la sécurité alimentaire, et la promotion de la valeur ajoutée de l’origine. Ont participé à son élaboration quelque 43 universités du pays, 150 organisations représentants entreprises, organisations rurales, provinces, organismes sociaux et autres.

Avec ce plan, l’idée est de tenir les mesures et les objectifs fixés par la FAO en 10 ans, en augmentant la production de plus de 50%.

Ainsi le soja restera la principale culture de l’Argentine avec plus de 70 millions de tonnes prévues pour 2020, mais il croîtra moins que le maïs qui atteindra à cette échéance quelque 43,9 millions de tonnes. Une augmentation de 57 % du blé passant à 23millions de tonnes, et du tournesol à 19 millions de tonnes, sont prévues.

Coté élevage, le plan prévoit une croissance de la production de porcs afin d’arriver à 820 000 tonnes en 2020, une augmentation de 197%, et aussi de la production de poulets.

Le plan insiste sur l’importance que prennent les chaînes de valeur dans la production agraire et industrielle en terme d’emplois : l’INTA, précise qu’une intégration verticale de toute la chaîne agro-alimentaire pourrait créer en dix ans directement et indirectement quasiment un million de nouveaux emplois .

El Correo, d’après Telam , 25 juillet 2011